DU FOND DES ESPELUQUES

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Histoire des conseils municipaux dionsois (41)

Publié par Espéluques sur 16 Février 2017, 10:05am

Catégories : #Dions histoire conseils 1989 1995

 

Dions de 1989 à 1995

 

A une conseillère municipale près, on reprend les mêmes pour ce nouveau mandat, avec toujours le tandem Laurent/Vezon aux commandes.

Les années se suivent et se ressemblent. En 1989 on rajoute encore 43 000 francs à l’école et 68 000 à l’église. Pour essayer d’équilibrer une nouvelle fois recettes et dépenses pour le poste eau/assainissement, on monte le prix du m³ à 2€.

En 1990 le puits du Bruel montre des signes de tarissement. Le forage Roudil, 100 m plus au sud, mal protégé des contaminations car il y a peu de limon de couverture, est inexploitable. Le taux de nitrate est de 46 mg/l, proche du maxi autorisé. Les taureaux qui paissent à proximité du captage posent problème. Un nouveau forage sera exploité en secours, mais il en coûtera 1 200 000 francs. Quelques travaux seront aussi nécessaires à la station d’épuration pour 75 000 fr.

On remet encore 23 000 fr à l’école, puis 46 000 de plus, puis 29 000 sur le logement de l’institutrice. On étend aussi l’éclairage public, on dépense 170 000 fr pour renforcer le réseau d’eau et on modifie le calcul de la taxe sur les ordures ménagères en mixant un forfait pour l’habitation et un forfait pour chaque habitant.

Pour cause de gelée le 23 avril et parce que la production d’asperges, qui est devenue une des principales productions de la commune, est en chute libre (la fusariole y est pour beaucoup), Dions est déclarée zone sinistrée.

Une nouvelle gelée entre les 20 et 22 avril de l’année suivante n’arrange rien. Cette année 1991 on consacrera 70 000 fr à la toiture du temple, 250 000 aux rues et chemins, et 255 000 pour aménager la placette de la rue du Puits Neuf.

En 1992 le conseil décide de changer les pompes de la station d’épuration moyennant 40 000 fr, de renforcer le réseau électrique, d’acheter pour 27 000 fr la maison Faucher (en bas de la Batiraille), et de faire quelques menus travaux au foyer de la place Brot. D’autres travaux sont envisagés au groupe scolaire, le devis est de 52 000 fr, et l’eau augmente encore 2 fois cette année. Les études pour la première tranche de la traverse de Dions (RD22) sont lancées.

 

Plan de la traverse de Dions

Plan de la traverse de Dions

Le forage du Bruel donne des signes de faiblesse. Déjà constaté l’année précédente le problème se confirme et s’aggrave en 1993. Les sablières sont nommément mises en cause, ce qui ne va pas empêcher le conseil municipal de renouveler le bail de Tixador pour 9 années supplémentaires, une redevance de 45 000 fr/an et une exploitation prévue de 40 000 tonnes de sables et galets. Pour essayer de régler l’approvisionnement en eau on exploite provisoirement le forage Roudil et on tente sans succès deux forages du coté du mas de l’Armand dans l’espoir de retrouver quelques filets d’eau.

La maison Faucher est démolie (180 000 fr), l’intérieur de l’église refait (59 600 fr), un paratonnerre posé sur le clocher (55 000 fr). La commune refuse en vain la construction de la station d’épuration de La Calmette. Nous avons peur que la Braune, et surtout notre nappe phréatique ne soient accidentellement polluées, d’autant que St Géniès se déverse déjà dans l’Esquielle.

Le patrimoine communal s’élargit, d’abord par l’achat d’un terrain aux Canebières (13 708 m² à 1,50 fr/m²) pour un terrain de foot, ensuite en acceptant le don de l’immeuble du « Cercle Populaire de Dions » situé à l’entrée de la place Brot.

Arrêté d'insalubrité BruelLes nouvelles constructions fleurissent. En 1994 il faut une nouvelle fois poser quelques éclairages de rues (26 500 fr). Un devis pour améliorer les évacuations des eaux de pluie et réaliser quelques trottoirs nous promet une dépense future de 376 000 francs. Mais il faut aussi envisager de refaire la façade et la toiture de l’église (78 700 fr), payer l’achat du terrain de foot et rajouter 460 000 fr pour l’aménager. L’étage du bâtiment du « cercle » reçu en cadeau l’année précédente est vendu, par contre il faut participer à la réfection de la toiture.

Il y aura pourtant quelque chose de gratuit cette année-là : le passage du Tour de France ! C’est Miguel Indurain qui est en jaune et l’italien Eros Poli (quel beau prénom) qui gagnera l’étape.

Pour disposer d’aires de jeu pour les enfants, la mairie achète pour 140 000 fr à Mme Rigal deux parcelles en bordure de la rue du Puits Neuf (connues sous le nom de Cabane de l’Ours).

En 1995 le Conseil général prépare une reconstruction des ouvrages sur la RD225. Un ouvrage « Matière » de 4,30 m de large et 10 m² d’ouverture, ainsi que deux pont cadres de 9 ml et 35 m², sont prévus. Une enquête publique est lancée, son avis sera favorable … et les travaux ne seront jamais réalisés !

Les cabanes au Bruel, occupées à l’année ou le week-end, continuent de fleurir au milieu des bois. La commune prend un arrêté d’insalubrité pour essayer de stopper le phénomène. Sans guère de résultats probants.


 

Prochain épisode: Dions de 1995 à 2001

 

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