DU FOND DES ESPELUQUES

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Les Gorges du Gardon, avec Dions, reconnues « Réserve de Biosphère »

Publié par Espéluques sur 18 Juin 2015, 14:26pm

 

 

 

Le 9 juin dernier le site des gorges du Gardon a rejoint la longue liste des plus de 650 réserves mondiales de biosphère de l’Unesco. C’est le seul site français honoré pour cette année 2015. Il vient rejoindre la Camargue, les Cévennes, le mont Ventoux ou le Luberon pour ne citer que nos voisins.

Dans les 26 communes concernées, la réserve de biosphère est répartie en trois zones : une zone coeur de 7 800 hectares, une zone tampon de 13 900 ha et enfin une zone de transition de 23 800 ha, dans lesquelles le comité onusien reconnaît un paysage typiquement méditerranéen et une biodiversité remarquable.

 

 

Le territoire dionsois est partagé entre zone cœur -l’est et le sud-, et zone tampon -l’ouest et le nord-. Ce zonage recouvre exactement trois types de protection ou d’inventaire de la nature déjà mis en place, les « zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF) », la « zone Natura 2000 » et le « site classé ». En attendant un futur label « Grand Site » espéré pour la fin de l’année. Un quintuple filet de protection pour nos paysages, nos petits oiseaux et nos fleurs, qui n’empêche pas les décharges sauvages, les cartouches abandonnées aux postes de tirs, les aigles abattus par des chasseurs peu scrupuleux, les constructions illicites et autres atteintes plus ou moins graves à la nature.

Le classement en réserve de biosphère vise à promouvoir les moyens pour concilier la conservation de la biodiversité avec son utilisation durable. Il poursuit ainsi un triple objectif :

 
  1. La conservation des écosystèmes, des paysages, des espèces animales et végétales, aussi bien dans les aires naturelles que dans les zones exploitées par l’homme, dans lesquelles des pratiques respectueuses de l’environnement devront être recherchées.
  2. Un développement économique et social qui respecte la nature et la culture locale. Ce qui implique que la population prenne une part active dans la gestion des territoires et dans les prises de décision.
  3. Une attention particulière accordée à la recherche, aux études et à l’observation de l’environnement, comme à l’éducation du public.

 

 

Réalisme, utopie ou outil politique ?

 

 
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