Histoire des conseils municipaux dionsois (42)

Dions de 1995 à 2001

L’époque Laurent est terminée. C’est désormais un conseil légèrement rajeuni qui est aux commandes, avec Christian Silbermann comme maire, secondé par Jacques Soulier.

En 1995 on expédie les affaires courantes.

Nous sommes en 1996. Depuis une vingtaine d’années le village s’est beaucoup construit. Le conseil voudrait s’engager dans un projet de MARNU pour essayer de maîtriser quelque peu la folie constructive. 20 ans plus tard, aucun plan visant à établir un semblant de réglementation communale n’a abouti.

Un nouveau foyer est projeté dans l’ancien presbytère. Il est estimé à 842 000 francs. On envisage aussi une déchetterie commune pour Dions et Ste Anastasie. Suite à des dégâts provoqués par les eaux de ruissellement, le carrelage du temple et son dallage extérieur sont refaits pour 67 000 fr.

Pour 1997 on programme la 2ème tranche de la traversée de Dions. Les berges de Braune et du Boulidou sont réparées pour 306 000 fr. Le devis pour le presbytère a augmenté à 1 021 482 fr. Le projet de déchetterie, à travers le Sivom des Perrières, se poursuit, une aire de jeux pour les enfants est proposée. 130 000 fr seront consacrés pour réaliser un vestiaire pour les joueurs de foot aux Aires de Braune. Les nombreuses incivilités de quelques jeunes qui se réunissent au « cercle », à l’entrée de la place Brot, posent problème. Les moins jeunes qui habitent à l’année ou le week-end dans les zones inondables du Gardon, inquiètent le conseil. Un arrêté d’interdiction d’habitat permanent comme saisonnier, est pris pour dégager la responsabilité de la mairie. La partie haute du chemin de la Lauze est réalisée, un projet de construction à la Glacière engagé. Son coût est estimé à 740 000 francs.

Les travaux du presbytère démarrent en 1998. Cantine et garderie pour les enfants de l’école communale sont intégrés au projet. 100 000 fr sont consacrés à la remise en état de la salle du conseil et 200 000 à l’enrochement des berges de la Braune. Les acquisitions foncières nécessaires à la réfection de la traversée de Dions sont engagées.

En 1999 on améliore la qualité de l’eau potable en mettant en place un traitement au chlore gazeux. On réalise quelques menus travaux sur les bâtiments publics (86 000 fr), le préau de l’école est réparé, le carrefour entre la RD22 et la rue du Bouquet est revu, l’éclairage public le long de la RD22 posé (98 000 fr). La constructibilité de la Glacière, après bien des péripéties, est enfin acceptée par la DDE qui en assurera la maîtrise d’œuvre. Les travaux au presbytère sont terminés en septembre, la cantine en fonction (repas à 21 fr pour les enfants et 26 pour les adultes), la garderie effective à 7 fr/heure/enfant. Le projet de déchetterie s’affine. Bourdic et Blauzac pourraient nous rejoindre, le coût est estimé à 2 400 000 francs. La mise à 2x2 voies de la RN106 se poursuit. Avant que les travaux ne soient effectifs une pétition est lancée pour demander un échangeur face aux commerces de La Calmette. Sans résultat. Une journée de fête de la vigne et du vin, destinée à être reconduite, réunit viticulteurs et consommateurs autour d’une abrivado et de grillades. Toujours dans le registre de la fête, le quartier du Bruel intéresse fort les amateurs de rave-parties. La municipalité prendra bien un arrêté pour les interdire, mais en vain.

La 2ème tranche de la traverse de Dions, d’uns valeur de 678 000 francs, est terminée en 2000. La cave coopérative demande une autorisation pour construire sa propre station de traitement des eaux usées, quant à celle de la commune elle fonctionne fort mal et n’épure pas grand-chose. Les inondations de 2002 mettront un terme au projet des viticulteurs et n’arrangera pas l’efficacité de notre station d’épuration. Il y a trop d’élèves à l’école et la construction d’une nouvelle classe est indispensable. Le devis estimatif est de 285 000 fr. Le chemin du Plan est refait pour 175 000 fr subventionnés à 70 %.

Prochain épisode: Dions de 2001 à 2007